Les CATACOMBES de Paris : visite guidée !
“Catastrophe sanitaire au cimetière des Innocents en plein cœur de Paris” : c’est ce qu’aurait pu titrer la Gazette de France le jour de son 149ème anniversaire du 30 mai 1780 ! Que s’est-il donc passé ce jour-là ?
Interrogé, le Conservateur du cimetière précise :
– Le mur d’une cave contiguë au cimetière a cédé sous la pression de plusieurs milliers de cadavres en décomposition amassés dans une fosse commune, répandant son horrible contenu et ses odeurs pestilentielles. Pris de malaises, de nombreux riverains ont failli périr.
– Mais un tel accident était-il prévisible ?
– Bien sûr ! Ça fait des années que j’alerte les autorités compétentes sur l’état du cimetière et des risques encourus ! Pensez donc, avec un amoncellement de cadavres dépassant de deux mètres le niveau des rues alentours, comment voulez-vous qu’un tel événement ne se produise pas un jour ou l’autre ?
Et il critique : « Qu’attend-on pour faire appliquer l’arrêté du Parlement de 1765 ordonnant la disparition rapide des cimetières de Paris intra-muros ? C’était il y a plus de 15 ans et il n’a toujours pas été appliqué ! Les cimetières sont tous plus que saturés et posent les mêmes problèmes de salubrité. En commençant par les plus problématiques comme celui des Innocents qui, en 8 siècles d’existence officielle, a reçu les corps de plus de deux millions de Parisiens ! ».
– Une première mesure immédiate vient d’être prise, ajoute-t-il. Le cimetière est enfin fermé et toute nouvelle inhumation y est interdite. C’est toujours ça de pris. Mais la question maintenant est de savoir ce que l’on va faire des cadavres du cimetière ainsi désaffecté ? Il faut bien enterrer les morts quelque part !
Où enterrer les morts ?
Ce n’est que deux ans plus tard qu’une proposition prend forme. On réalise que Paris regorge de carrières exploitées durant des siècles pour la construction des maisons et monuments : carrières de pierres de taille et de gypse pour le plâtre. Si certaines ont été bouchées en raison des risques d’éboulements, d’autres sont encore entretenues. Pourquoi ne pas profiter des travaux de consolidation en cours pour y installer un ossuaire en s’inspirant des nécropoles souterraines antiques ?
Les carrières désaffectées de la Tombe-Issoire sont alors choisies en raison de leur taille et leur facilité d’accès sous la plaine de Montrouge, à l’extérieur de la capitale. La ville de Paris achète le lieu et modèle l’enclos souterrain destiné à recevoir les corps.
Un arrêt du Conseil du Roi en 1785 décidant de la suppression pure et simple du cimetière des Innocents, avec évacuation des ossements, accélère le processus. Un espace est même réservé pour recevoir les pierres tombales et monuments funéraires des grandes familles qui existaient aux Innocents. Le transfert des ossements peut commencer à la fin de cette même année.
Le “remplissage” de l’ossuaire
Quelque deux millions de dépouilles sont amenées du cimetière des Innocents dans une noria de charrettes de nuit pendant plus de quinze mois. Elles seront rejointes au fil des ans par les corps provenant des autres cimetières paroissiaux intra-muros qui fermeront progressivement jusqu’en 1814. Les épidémies successives et les périodes révolutionnaires provoqueront l’arrivée de nombreux nouveaux cadavres en ces lieux. Les derniers dépôts de corps auront lieu en 1860 en lien avec les travaux haussmanniens qui mettront au jour de nombreux squelettes. Un ultime transfert d’ossements sera toutefois opéré en décembre 1933.
Au total on estime à plus de six millions le nombre de corps placés dans ce vaste ossuaire souterrain. C’est dire qu’il y a trois fois plus de morts sous Paris que de parisiens y vivant actuellement !
Des catacombes, vraiment ?
Le rassemblement de cadavres dans des galeries souterraines a fait désigner très tôt cet ossuaire comme étant « les catacombes de Paris » par référence à celles de Rome. Pourtant cette appellation ne se justifie pas vraiment.
Les catacombes de Rome sont des lieux de sépultures souterraines creusés à dessin, situés à l’extérieur de la ville, souvent sous des cimetières de surface. Elles comportent des tombes et monuments dans lesquels les chrétiens des premiers siècles inhumaient leurs morts qui voulaient reposer côte à côte et en particulier près des Saints-Martyrs. Elles avaient un caractère sacré.
La bénédiction et la consécration religieuse de cet “ossuaire municipal” de Paris en avril 1786 n’en fait pas pour autant des “catacombes” au sens propre qui auraient été creusées spécifiquement pour recevoir directement les dépouilles des personnes décédées.
Le mot “catacombes” signifie originellement : “près de la carrière” et n’a été d’abord donné qu’à l’emplacement du cimetière de Saint-Sébastien à Rome qui se trouvait dans une ancienne carrière. L’appellation n’a été généralisée pour désigner ce genre de cimetière souterrain qu’à partir du Xème siècle. C’est ce que nous confirme Monsieur Héricart de Thury, responsable du service des carrières au début du XIXème siècle…
Les “catacombes” de Héricart de Thury
Laissons donc Monsieur Héricart de Thury (1776 – 1854) nous présenter simplement sa vision de ces “catacombes” et ses principales réalisations.
– Avant que je ne prenne la direction de ce domaine, les choses étaient réduites à leur plus simple expression : les os récupérés dans les tombes, les fosses communes et les charniers étaient déversés dans deux puits d’extraction de l’ancienne carrière, puis répartis et entassés dans des galeries avec indication de leur provenance et de la date de leur transfert.
“Dans un second temps, les os étaient organisés en murs en utilisant la technique de consolidation des carriers par bourrage des espaces vides et mise en place de murets en pierres sèches, les hagues.
Pour ma part, je voyais ce lieu comme un musée, de façon à atténuer son côté lugubre, à lui donner une sorte de vie et en faire un parcours didactique et de réflexion. C’est pourquoi je fis réaliser des alignements d’ossements décorés de motifs macabres ou simplement artistiques ainsi que des “cabinets de curiosité” dans une optique pédagogique basée sur les deux thèmes majeurs de ce lieu : les minéraux et les os. Ces cabinets seront malheureusement dégradés par la suite et supprimés.
J’ai aussi fait placer des monuments maçonnés de style antique permettant simultanément de consolider les galeries.
Enfin un ensemble d’inscriptions de types religieux, philosophiques et poétiques avaient pour optique de provoquer la réflexion du visiteur sur la mort tout au long du parcours.
– Parce que ce lieu faisait déjà l’objet de visites à cette époque ?
– Oui, il fut ouvert à des visites ponctuelles dès 1809 et accueillera au cours de ce siècle bien des personnalités célèbres telles que le futur roi Charles X, l’empereur d’Autriche François 1er, Bismarck, Napoléon III ou même le photographe Nadar, qui réalisera des photos du Paris souterrain, et bien d’autres célébrités. Mais l’Église fit fermer le lieu au public entre 1833 et 1850 car elle considérait qu’il était sacré et ne pouvait faire l’objet de visites touristiques !
Laissant Monsieur Héricart de Thury s’occuper de l’entretien d’autres carrières proches de celle-ci, c’est en compagnie de mon ami Pierre qui a souhaité me rejoindre, que se fera la visite de ces “catacombes” d’aujourd’hui, à deux siècles d’intervalle.
Préparatifs pour une visite réussie
Il convient préalablement de prendre quelques précautions…
– Dis-moi, Pierre, tu n’es pas claustrophobe ?
– Pas trop, pourquoi ?
– Parce que nous allons nous retrouver 20 à 25 mètres sous terre et effectuer un parcours de près de 2 km dans des couloirs souvent étroits pendant une heure !
– Pas de goulots d’étranglement ? Pas de chatières ? Car pour ramper, pas question.
– Non, je te rassure. Mais un imperméable léger ne serait pas de trop, car le lieu est très humide et la température n’y dépasse pas 14°.
– C’est bon. Mais les marches, il faut s’en faire combien ?
– Pas trop : seulement 131 au début à la descente et 112 à la remontée vers la sortie. Tu tiendras le choc ?
– (soupir) Faudra bien !!
– Ah ! j’oubliais : tu as emporté une bougie ?
– Tu blagues !
– A peine : jusqu’en 1972, on utilisait des bougies pour s’éclairer. Une véritable installation électrique n’a été réalisée qu’en … 1983. Mais je ne t’ai pas dit le pire !
– Quoi ? C’est pas fini ?
– Avec un peu de chance, nous n’aurons que deux ou trois heures de queue à faire avant d’entrer. Nous sommes en week-end aujourd’hui !
– ….
– Allez, rassure-toi, j’avais pris deux billets coupe-file quand j’ai su que ce musée recevait 550 000 visiteurs par an et que l’on n’y entrait que par groupes de 200 personnes.
– Tu parles de « musée » maintenant ?
– Oui, déjà Monsieur Héricart de Thury voulait donner un petit air de théâtre organisé à cet endroit et, depuis 2002, les « catacombes » sont gérées par le Musée Carnavalet en tant que “musée de site” dédié à l’histoire et à la mémoire de la capitale.
On y va ?
Visite guidée des Catacombes
L’entrée se situe sur la place Denfert-Rochereau là où passait le mur des fermiers généraux édifié juste avant la Révolution. L’un des passages pour entrer dans Paris était la barrière d’Enfer, ici-même, dont il ne reste que les deux pavillons de l’octroi, impôt qu’il fallait payer pour faire entrer toute marchandise dans la ville. L’entrée des “catacombes” est attenante à l’un de ces pavillons.
Passé le guichet, ce sont les 131 marches de l’escalier qui nous attendent pour nous mener 20 mètres plus bas dans de petites salles d’exposition et d’explications relatives à ce lieu depuis la préhistoire.
Une première galerie part plein sud (mais ici on perd le nord !) en suivant le tracé de l’avenue René Coty (Président de la République juste avant de Gaulle). Elle mène à des galeries plus étroites construites à la fin du XVIIIème siècle pour consolider l’aqueduc d’Arcueil, lui-même réalisé pour Marie de Médicis pour approvisionner en eau son Palais du Luxembourg dans les années 1615, mais maintenant à sec.
– L’Aqueduc d’Arcueil !!! Il passe au-dessus de nous ? Jamais je n’aurais imaginé une telle construction sous terre pour en soutenir une autre ! C’est magnifique. On se croirait dans une église…
Passant sous le système de maçonnerie de l’aqueduc, on arrive à l’Atelier, l’endroit d’où partaient les voies des anciennes carrières maintenant fermées par des grilles.
Un couloir permet de continuer sa route et d’arriver dans la galerie dite de « Port-Mahon » qui surprend par ses sculptures.
– Oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Que font-elles ici ?
– Elles sont l’œuvre d’un carrier, ancien militaire, prisonnier un temps des Anglais au fort de Port-Mahon sur l’île de Minorque et qui sculpta ici-même une maquette et différentes vues de ce fort après ses heures de travail entre 1777 et 1782.
Plus loin, un petit puits au nom amusant : le « Bain de pieds des carriers » ! C’est un puits contenant une nappe d’eau très limpide. Il a été foré afin de connaître la constitution géologique du sous-sol. Il fut utilisé par les ouvriers travaillant à la consolidation de l’ossuaire… d’où son nom.
La galerie maintenant en pente ascendante gagne alors l’ossuaire.
– Arrête-toi un instant et lève le nez avant de franchir cette porte métallique qui nous barre la route et nous avertit avant de nous engager plus loin.
– Oui, je vois. Sur le linteau il est écrit : « Arrête ! c’est ici l’empire de la mort ». Ça fait un peu froid dans le dos ! Il ne manque plus que Cerbère pour nous accueillir !
– Cette phrase est issue d’une traduction de l’Enéide et renvoie aussi à la Divine Comédie de Dante… Tiens, sur la gauche, une plaque nous rappelle que l’ossuaire a été officiellement créé et consacré en avril 1786.
La « promenade » se poursuit alors entre deux murs alignant têtes de fémurs et de tibias sur une hauteur d’environ 1,50 m ornementés par des crânes en saillie sur plusieurs hauteurs constituant de véritables frises où certains sourires sont plus avenants que d’autres.
Mais derrière ces alignements décoratifs se cachent des milliers de squelettes entremêlés dans le plus grand désordre et souvent fragmentés lors des déversements dans les puits de service.
Comme annoncé par Monsieur Héricart de Thury, des inscriptions sur plaques ou pierres indiquent la provenance et l’année du transfert des ossements, et d’autres reproduisent des citations d’écrivains ou d’hommes illustres du XIXème siècle, en français ou en latin, afin d’inviter le visiteur à la réflexion sur la mort.
Une fontaine de la Samaritaine trône au milieu d’une rotonde. Elle a été réalisée en 1810 afin de capter les eaux de la nappe phréatique découverte par les ouvriers. Tout comme la fontaine du Pont-Neuf réalisée par Henri IV, celle-ci fait référence à l’épisode de l’Evangile où le Christ rencontre la Samaritaine au puits de Jacob.
Une autre salle appelée crypte Sacellum comporte un autel où l’office des morts fut autrefois célébré. Celui-ci sert également à consolider la salle, suite à un éboulement en 1810.
Au sommet d’une colonne de pierre se trouve une vasque de style antique dénommée la “lampe sépulcrale” qui servait à brûler de la résine de poix pour améliorer la circulation de l’air dans ce milieu fermé et vicié par l’arrivée des corps, avant que ne soient construits des puits d’aération.
Un faux tombeau est dédié à Nicolas Gilbert, poète maudit du milieu du XVIIIème siècle, dont quelques vers sont écrits sur ce monument. L’ossuaire comporte cependant une vraie pierre tombale, celle d’une certaine Françoise Gellain qui, au XVIIIème siècle, consacra sa vie à faire libérer Latude, un prisonnier aventurier, qu’elle n’avait connu que par un billet qu’il avait lancé d’une fenêtre.
C’est dans les dernières galeries que se trouvent les corps du millier de gardes suisses tués en 1792 aux Tuileries ainsi que ceux de 1343 personnes guillotinées au Carrousel et Place de la Concorde entre 1792 et 1794 qui ont été également transférés ici depuis d’autres cimetières.
Outre les ossements de millions d’anonymes, les “Catacombes” ont reçu les dépouilles de nombreuses personnalités célèbres, lorsque les cimetières où elles étaient inhumées ont été vidés. Mais elles n’ont jamais pu être identifiées… C’est ainsi que Fouquet, Colbert, Rabelais, Mansart, Lully, l’homme au masque de fer, Racine, Pascal, Danton, Lavoisier, Robespierre et bien d’autres reposent parmi ces illustres inconnus !
La visite de l’ossuaire se termine au sein d’une grande salle toute « tapissée » d’ossements dénommée “crypte de la Passion” ou “rotonde des Tibias”. Une sculpture en forme de tonneau constitué de tibias qui sont les os les plus solides entoure ainsi un pilier de consolidation de la galerie. C’est dans cette salle que se déroulera le 2 avril 1897 entre 23h00 et 2h00 du matin un concert clandestin où 45 musiciens joueront plusieurs morceaux de circonstance : marche funèbre, danse macabre… Evènement qui défrayera la chronique et amènera les autorités à prendre des mesures pour empêcher l’accès à cet emplacement !
Un escalier en colimaçon permet de regagner la surface, sous la surveillance d’un gardien qui contrôle vos sacs au cas où vous vous seriez épris d’un ou plusieurs crânes ou tibias, au risque de voir votre « prix de billet de sortie » grimper à 15 000 € et peut-être vous-même de retourner « à l’ombre », mais cette fois pour un an !
Catacombes et carrières à Paris
– Je ne m’attendais pas à voir autant d’aménagement et même d’architecture dans ces lieux ! Y a-t-il d’autres ossuaires sous Paris ?
– Oui, d’autres ossuaires existent sous la capitale, méconnus car non ouverts au public, mais sans aménagement comparable en dehors de murs et voûtes de consolidation. Bien des grands cimetières parisiens : Montmartre, Montparnasse, Père Lachaise, Montrouge, Kremlin-Bicêtre… ont ainsi leur propres « catacombes » en général situées sous les cimetières de surface en raison du manque de place dans un monde de plus en plus urbanisé.
Si parler de « catacombes » pour désigner ces souterrains abritant les ossements de nos ancêtres parisiens peut se concevoir, sans toutefois être vraiment approprié, utiliser ce même mot pour dénommer l’ensemble du réseau de galeries souterraines de la capitale, comme c’est devenu une habitude, est carrément une inexactitude !
Paris est un gruyère. Il est parcouru par près de 300 km de galeries souterraines (hors égouts et métro), soit près de 10 fois le périphérique, sur parfois trois niveaux de carrières. Leur surface totale atteint les 800 hectares, soit 9 % de la superficie de la capitale, hors Bois de Boulogne et de Vincennes. Ce sont ces carrières de gypse ayant servi à faire du plâtre, carrières de pierres ensuite qui ont permis à Paris de se construire pendant des siècles sans devoir aller chercher ailleurs les matériaux nécessaires. Sur cet ensemble, la partie que nous venons de visiter, la seule qui pourrait être assimilée à des « catacombes », ne représente en fait que moins de 1 % de ce réseau de galeries et est la seule à avoir été aménagée comme un musée.
Les cataphiles
On ne saurait terminer cette visite, sans une petite allusion aux “cataphiles”.
Ceux que l’on désigne sous le nom de “cataphiles” sont des personnes qui pénètrent clandestinement dans les anciennes carrières souterraines, parcourent les galeries, y organisent des rencontres particulières… avec différents objectifs. Beaucoup recherchent des moments de paix dans un monde parallèle, hors du temps, propice à la rencontre ou la méditation. Un phénomène de mode dans les années 80 a vu s’accroître fortement le nombre de cataphiles de tous bords : spéléologues, protecteurs du patrimoine, collecteurs de trophées macabres, jeunes en mal de sensations fortes, artistes, tagueurs, SDF… Ils contribuent à auréoler ces lieux d’une ambiance de mystère liée au silence, à l’obscurité et à la mort.
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Djinnzz
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Je me rappelle les avoir visités il y a quelques années. J’étais sceptique car je pensais que c’était un piège à touristes… Mais il régnait à l’intérieur une atmosphère oppressante, presque mystique.
C’est un excellent souvenir !
Vu un reportage sur les cataphiles sur YouTube. C’est un truc de dingues la vie illégale qui se passe là-dessous.
Il paraîtrait même que certains ne remontent plus à la lumière du jour et mènent une vie à l’écart de la société… Incroyable de se dire que ça se passe sous nos pieds 🙂
La vie est plus sympas sous Paris 😉 , il n y a pas de statut social (tous au même niveau), ni de mode quelconque a suivre et j en passe
Il y a juste a profité du moment présent … de la a vivre dans les KTA heuuu c est un peu abusé quand même mdr
Des interviews d’une autre époque toujours aussi agréables à lire !
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